Au fil des jours de Collioure à Cadaquès (28 mai 2014)

Comme à chaque week-end organisé par elle, notre amie Sylvie (organisatrice) avait tout bien préparé !!  même commandé le soleil. Pour commencer, une petite idée de notre expédition avec les étapes effectuées en bivouac. Randonnée, que j'ai renouvelé cette année, puisqu'il y a 2 ans, en 2012, j'y participais sous la pluie. Cette fois-ci, elle sera encore différente puisque nous serons accompagnés d'un camion (fourgonnette) suiveur... et pourquoi pas !!

Sur la carte notre parcours tracé en noir.

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• Collioure - Col de Banyuls sur Mer
• Banyuls sur Mer - LIança
• Llança - Port de la Selva
• Port de la Selva - Cap Creus
• Cap Creus - Port lligat (pour visiter la maison de Dali) et Cadaquès

Aller en route !!

Mercredi 28 mai 2014 :

Joël, l'ami de Sylvie, est venu me chercher vers 10 h 30, toujours pas de voiture pour me déplacer.... Direction chez Sylvie où, comme à son habitude, ... elle est en retard. Houuuuu !!

Nous devions prendre la route pour 10 h 00, et bien nous partirons pour 11 h 30. Le principal étant de partir !!

Direction Collioure pour retrouver vers 20 h 30, 3 autres filles, qui elles, travaillent encore et n'ont pu se libérer avant 17 h. Pour cette aventure nous serons donc 6. (5 filles et un garçon)

Après 1 h 30 de route tranquille avec mes deux tourtereaux, nous décidons de déjeuner à la forteresse de Salses. Comme je ne connais pas cet endroit, je trouve que c'est une très bonne idée !

Cette forteresse est située sur la commune de Salces-Le-Château, à 17 km au nord de Perpignan, dans le département des Pyrénées-Orientales. Elle fait partie des sites gérés par le Centre des monuments nationaux.

"Un verrou entre l'Espagne et la France"

 

 

 

 

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UN PEU D'HISTOIRE.

Forteresse de Salses :

La forteresse de Salses est un ouvrage militaire construit entre 1497 et 1502 par les rois catholiques espagnols, Ferdinand II d'Aragon et Isabelle de Castille.

Elle est saisissante par l'originalité de son architecture. Dotée d'un ingénieux système de défense, aux murailles de près de 10 m  d'épaisseur à sa base, elle est desservie par un labyrinthe de galeries.

Sa visite commence par la place d'armes, sur laquelle donnent chapelle, écuries, corps de logis,. La garnison pouvait compter jusqu'à 1 500 hommes et 100 chevaux. Les terrasses offrent un magnifique panorama sur les étangs, la Méditerranée, les Corbières et le Canigou.

Nous n'irons pas la visiter ce jour là, pas prévu au programme... Nous décidons de revenir une autre fois.

Pour le moment 1 h de pique nique à contempler cette bâtisse impressionnante, où nous nous régalons par sa beauté, comme avec notre déjeuner... même léger soit-il !!

Après cette pause bonheur.... nous reprenons la route pour une arrivée sur Collioure vers 15 h 30.  Nous patientons en visitant la ville, le port et ces magnifiques galeries d'arts.

Les ruelles du centre ville sont splendides, pleines de charme, comme avec ses bougainvilliers à vous couper le souffle sans oublier le vent sur Collioure.... comme à son habitude, souvent présent.

 

 

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19 h 30, nous récupérons les trois filles qui arrivent chargées comme des bourricots. Bon d'accord, nous avons la fourgonnette mais là... du jamais vu, du moins, pour moi !! Des denrées pour au moins 8 jours. Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire car notre organisatrice Sylvie avait dit "léger, léger".

Nous faisons connaissance de la belle sœur de Mireille (Bernadette) qui rentre de suite dans le mouve comme on dit. Cela me plait bien !!

Nous chargeons tant bien que mal la fourgonnette et direction la Tour de Madeloc pour notre première nuit de bivouac. 

 

 

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Le but de cette fourgonnette suiveuse, permet de ne pas à avoir à porter les tentes et tout ce qui va avec mais, aussi d'alléger mon épaule qui depuis peu, me montre des signes pas très encourageant. Merci Sylvie et Joël pour cette bonne idée, sans ça, je ne la refaisais pas cette rando.

Donc à tour de rôle nous nous relayerons comme suit :

En binôme, nous conduirons par demi journée la fourgonnette, nous nous retrouverons pour le déjeuner ou le dîner, ce qui donnera la possibilité à tous de faire la rando sans avoir à porter.

Après un chargement fourgonnette dans la rigolade, 45 mn de route tous ensemble, (soit 6 personnes dans le camion), nous suffit pour arriver au premier bivouac, tout en ayant traversé des paysages époustouflants, magiques, comme des chênes lièges magnifiques.

Notre bivouac est situé bien avant la tour Madeloc. Sylvie, était venue avant pour le repérage des lieux et nous fait la surprise de l'endroit où nous allons dormir.

J'en crois pas mes yeux...  Cet ensemble de pierre est une batterie, (ancienne caserne) et là, il va falloir passer un mur pour accéder de l'autre côté. INTERDIT.... mais Sylvie défie toujours les interdits !!

Nous déchargeons la fourgonnette tous ensemble, passons le mur (un peu dans la honte) dans la joie, malgré le risque de nous égratigner avant même d'avoir  commencé l'aventure et découvrons ce lieu. Des graffitis partout, même si elle avait balayé un peu avant, pas trop propre l'endroit. Cette Sylvie, elle nous surprendra toujours ...

Allez, pour certaines... un peu de courage !!

 

 

 

 

 

 

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Après cette intrusion sportive, nous allons nous installer dans notre propriété...

"LA BATTERIE"

 Une installation rapide car la nuit vient vite, un dîner en plein air bien mérité accompagné de ce vent froid de plus en plus violent, (il ne nous lâchera pas d'ailleurs) et tout ce qu'il faut à manger... et surtout une fois notre estomac bien rempli, peut être ne plus voir où tu vas dormir.

Et au menu du soir:

 Comme de coutume avec l'équipe la Sangria, on est presque en Espagne... non ?? le couscous de Sylvie, charcuterie de Monique, ravioles gratinées de Bernadette, le fromage de Martine sans oublier la fameuse brioche faite par Mireille et cuite dans son nouveau four. Quel festin !!

 

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Et sous nos yeux, Collioure by night avant un gros dodo. Bouhhhhh la nuit ça va craindre !!

 

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Jeudi 29 mai 2014 :

Le lever est dur, pas bien dormi à cause du vent violent qui toute la nuit faisait penser qu'on était en guerre !! Ben oui, je sais j'exagère, mais c'était une ancienne caserne quand même !! sauf que certaines avaient pris leur précaution et ont monté leur tente à l'intérieur. Trouillardes va !!

 

 

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S'en suit un petit déjeuner où Sylvie nous fera son striptease. Là, pas de photos, (merci de votre compréhension) et un brossage des dents évident avant de replier bagages. Gros moment de belles rigolades avec pour seul compagnon masculin....notre Joëlix !!

 

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Et toujours ce vent de fou. Nous décidons d'aller visiter la tour Madeloc avant de rependre la route et la marche pour le col de Banyuls.

 

 

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Pendant la montée une vue époustouflante sur Collioure, Banyusl, Port Vendre sans oublier notre but...

 

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Une fois la grimpette terminée, nous nous posons pour respirer un peu, quelques photos souvenirs et nous repartons pour attaquer une descente... tout en douceur !

 

 

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 La tour Madeloc :

Situé à 656 mètres d'altitude sur un éperon rocheux, cette tour date du XIII^e siècle. Elle fut construite en 1285 sous Jacques II de Majorque. Opposé à son frère Pierre III le franc, il décida de fortifier la frontière afin de se prémunir de ses attaques. La tour de la Madeloc fut édifiée dans le but de surveiller la mer. Comme toute les autres tours, elle communiquait avec ses voisines grâce à un système de feux, la nuit le feu servant de signaux lumineux, le jour servant à produire la fumée.

La Madeloc fut modifiée par Vauban au XVII^e siècle. De la Madeloc, le visiteur a un champs de vision large sur la mer, ce qui était son but initial. La tour est bâtie en schiste.

 

Il est 10 h 30, départ pour le col de Banyuls dans la joie et sous le soleil malgré ce vent qui ne nous lâche toujours pas !!  Pour commencer, c'est Sylvie qui se colle à la fourgonnette. Nous autres (Bernadette, Martine, Mireille, Joël et moi) nous ferons le trajet à pieds... c'est le but aussi !

 

 

Bon.... lâche pas le volent l'organisatrice !!

 1 h 30 de marche, (pour le camion beaucoup plus rapide) nous arrivons au refuge. Et quel refuge !! mais avant tout un peu d'étirement pour Mireille.

 

 

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Au refuge, une surprise nous attendait. Notre Sylvie nationale nous a fait croire qu'elle avait réservé le gîte rien que pour nous... ben oui nous t'avons cru ! en réalité, c'était une blague de notre organisatrice. Incroyable cette Sylvie !!

 

 

 

 

 

 

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 Mais comment a t-elle fait... tout simplement, et étant arrivée avant nous, elle avait préparer ce petit déjeuner surprise... une petite pause comme on dit souvent... et quelle pause !!

 

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Pendant cette pause reconstructive, nous avons eu une deuxième surprise... 2 femmes se sont jointes à nous pour un moment de partage et d'échange. L'une est une étudiante en langues étrangères d'origine Russe et la femme qui l'accompagne est la personne qui l'héberge. Elles font la découverte du refuge. Nous leur proposons, comme il se doit un café ou thé accepté avec joie. Des mots, une photo souvenir, une adresse mail pour l'envoi de la photo et la promesse de se revoir fin juin sur l'Hérault. 

 

 

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Après 1 h, nous voila (pourtant ce n'était pas Pâques) à chercher l'eau planqué par l'organisatrice. Encore un truc de Ouf de notre Sylvie... j'explique :

Lors de son repérage et pour être sûr que nous ne manquerons pas d'eau, notre Sylvie avait fait le test de laisser dans un endroit bien planqué, de l'eau ainsi qu'une boite de conserve. Le clou est qu'elle n'était plus sûr de l'endroit. Super, nous étions sauvés, eau  retrouvée !

 

 

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Bon... ça suffit maintenant, direction le col de Torn où une belle grimpette et descente nous attendent pour aller jusqu'à notre piquenique... le monastère Saint Coléra. Et c'est Mireille qui se colle à la fourgonnette. (courage Mireille ça va le faire) ; pour les autres marche ou crève...

 

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Même si le soleil cogne pas mal pendant notre ascension, nous croisons des pivoines sauvages, du chèvrefeuille au parfum si délicat, une vue exceptionnelle, un sol jonché de fleurs sauvages, et un petit refuge pour 2 personnes, construit vraiment avec amour (à retenir pour une prochaine fois, peut être en amoureux !).

 

 

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Une descente infernale, (pas prévue puisque nous nous sommes égarés, un vrai bartas) pour enfin arriver au monastère où un piquenique bien organisé par Mireille et Bernadette nous attendait. Bon, en camion ça va plus vite... pas vrai les filles ?

 

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UN PEU DE CULTURE :

Monastère de Saint Quirze de Coléra :

Les documents de l’époque font état de deux consécrations du monastère : en 935 et en 1123. Construit en ardoises superposées, il possède une église romane – dédiée à saint Michel – à trois nefs, avec un transept saillant à l’extérieur et un chevet à trois chapelles absidiales. La décoration est très austère, exception faite des arcs lombards qui ornent l’extérieur.

 

15 h 30 et après un excellent déjeuner, Mireille, Bernadette, Sylvie et Joël reprennent la marche. Martine et moi prenons notre temps en faisant un dernier tour du monastère. Pas pressées, nous sommes chargées de la fourgonnette et devons tous nous retrouver à l'église de Saint Sylvestre sur la ville de Liança, lieux de notre prochain bivouac.

 

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Nous arrivons avant tout le monde, pour Martine et moi juste 1 h de route en fourgonnette. Je connais bien cet endroit pour y avoir passé un bon moment il y a 2 ans. Le jour où nous avons découvert ce lieu si reposant, a donné l'envie à notre Sylvie d'y revenir mais pour un bivouac. Bonne idée encore ma belle !

Et c'est là que nous passerons la nuit.

Mais grande déception.... pas d'eau dans la rivière, qui lors de notre première visite, nous avait permis de nous laver.

Les années passent et ne se ressemblent... n'est ce pas Madame NATURE ?

 

 

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Pas loin, une petite source existait aussi... elle est bien là, mais coule par un petit filet. Encore un signe de Madame NATURE...

Elle nous permettra quand même de faire un brin de toilette, de mettre la sangria au frais et une installation de nos tentes pour la nuit, dans un endroit vraiment exceptionnel. Nous allons bien dormir, car le vent a baissé d'un ton et Madame NATURE.... veille sur nous.

 

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Ce soir là, un bon dîner sera de la partie pour une nuit de repos bien mérité. Encore un repas de Ouf mais là, confortablement installés sur une table prévue pour un bon moment d'échange et partage.

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Une bonne nuit réparatrice accompagnée d'une petite pluie de douceur.

Vendredi 30 mai 2014 :

Nuit comme je les aime, un vrai repos de guerrière...

Allez, c'est parti, après un petit déjeuner, un brossage des dents et on remballe !!

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Départ 10 h sous une belle matinée ensoleillée pour une nouvelle journée en direction Saint Père de Rodes.  c'est notre Joëlix qui se colle à la fourgonnette. Tranquille pépère... c'est ton camion !!

 

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Retrouvaille au supermarket de Liança pour un petit ravitaillement pour Sylvie qui fera découvrir sa pure merveille, "son foie gras au vin de balsamique" que nous dégusterons au piquenique et en ce qui me concerne, un vin du pays à mes amis, appelé le Rioja . Sans doute le vin le plus réputé d'Espagne.

Les rioja sont des vins fins, aromatiques et équilibrés. On y distingue trois sous-régions : Rioja Alta, Rioja Baja et Rioja Alavesa. Un vrai délice !!

Rassurez-vous, nous le dégusterons modérément un soir de bivouac. Je conduirai la fourgonnette ce jour là. Boire ou conduire... et pour ceux qui me connaisse, pas difficile de deviner.

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Pause souvenir et rafraichissement avant de reprendre la route pour l'église de Santa Héléna et le monastère de Rodez. Point de piquenique et de dégustation...

Pendant que Bernadette et moi cherchons notre chemin dans la pampa, nous rencontrons un groupe de randonneur, profitons de l'occasion pour demander si nous étions sur la bonne route (ben oui même pas perdues) ... ils sont français et nous renseignent avec humour. Bon moment de sourires et plaisanteries.

Et sur notre route, une vue époustouflante.

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Pour arriver à l'église de Santa Héléna comme prévu qui est située pas très loin du monastère.

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Histoire :

Cette église située sur la ville de El Port de la Selva est de style roman, connue aussi sous le nom de Santa Creu de Rodes, sa première construction date du IXe siècle. À la fin du XIXe siècle, elle a été abandonnée et a été soumise à la spoliation. Le bâtiment est un des meilleurs exemplaires de l’art roman catalan : derrière la tête se trouve un clocher de trois étages. Au milieu du Xe siècle, une abside trapézoïdale après la tour est construite. Cette abside est couverte d’une voûte. Dans l’abside principale, il y a une fenêtre décorée avec des carreaux de couleur rouge. A l’intérieur des absides, il y a des restes de peintures murales qui forment une quadrille de tableaux blancs et rouges. La plus importante réforme a eu lieu dans les XVIe et XVIIe siècles: deux navires latéraux et nouvelles voûtes. La tour est l’élément le plus caractéristique de la construction. 

 

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Enfin le piquenique tant attendu où nous dégusterons le fameux foie gras de Sylvie. Nous attendrons encore pour le vin Rioja. La route pour le monastère est tout en grimpette... pas belle la vie !!

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Ce moment de partage est super, l'endroit est reposant, pas trop de touristes pour ce week-end prolongé et cela nous convient bien à tous. 

Et c'est reparti pour le monastère cette fois-ci.

 

 

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Monastère de saint Père de Rodes :

S’il y a un adjectif qui va comme un gant au monastère de Sant Pere de Rodes, c’est "majestueux", sans aucun doute. Il est d’une solennité et d’une élégance impressionnantes. Ce monastère bénédictin du X^e siècle semble dominer le Parc naturel du Cap de Creus depuis le point le plus élevé de El Port de la Selva. Déclaré bien culturel d’intérêt national, il s’agit de l’un des principaux représentants de l’art roman de Gérone, principalement caractérisé par son église, son clocher et sa tour de défense.

Depuis sa construction, au X^e siècle, le monastère en a vu de toutes les couleurs. Après quelques siècles de splendeur à l’époque où il dominait les territoires situés de part et d’autre des Pyrénées, il connut une période de décadence et de pillages constants à partir de la fin du XVII^e siècle pour enfin devenir l’une des attractions touristiques incontournables de la Costa Brava.Un lieu d'une harmonie inouïe ! 

 

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Nous quittons ce lieu enchanteur et reposant, tout en profitant de la flore qui l'entoure.

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Un départ vers 15 h 30 du monastère pour une bonne randonnée en direction de Port de la Selva par la mer.

Rencontre magique avec un petit village de pure tradition espagnole et toujours cette flore qui émerveille nos yeux. Des acacias et eucalyptus croiseront nos chemins. Il fait chaud, chaud... enfin le Port de la Selva.

 

 

 

 

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Nous retrouvons Martine et Mireille qui, parties avec la fourgonnette, sont arrivées avant nous. Là, il me la fallait... la bière, et si en plus elle s'accompagne de bananes séchées... que demander de mieux !

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En plus nous ferons du shopping (et oui nous sommes des filles) tout en visitant la ville. Retrouvons la boutique où nous avions lors de notre expédition il y a 3 ans trouvé des merveilles, du moins pour Sylvie. Bouh... Les magasins pas mon truc !!

Pour gagner du temps, car nous sommes arrivées tard à Port de la Selva, Sylvie nous fera faire le reste de la route en fourgonnette tous ensemble. Route, piste, route et piste avant d'arriver tant bien que mal à Baldini Caballera.

Là, super vue sur la plage en contre bas où 3 nanas irons se baigner pendant que d'autres (Joël, Martine et moi) installerons le campement pour la nuit et préparerons le dîner avec un vent à décorner les ...  ça va le faire quand même grâce au Rioja !!

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Le vent est impressionnant, du jamais vu. Les tentes, pas sûr quelles tiennent, mais bon avec Bernadette nous dormirons dans le camion pour une nuit peut être meilleure. Bonne nuit !!

Vendredi 31 mai 2014 :

Douce nuit malgré le vent qui ce matin est toujours présent au point que nous décidons de pendre le petit déjeuner dans la fourgonnette... du moins nous essayerons. 6 personnes assis à l'intérieur... pas évident !! Vite nous remballons pour déguerpir le plus rapidement de ce lieu, si beau mais trop venté.

 

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Notre organisatrice se fera belle pour son Joël et rependre la randonnée pour le Cap de Creus.

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Cap de Creus par la mer avec 2 h, à profiter de baignade, de vues magnifiques et du soleil.

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Nous arrivons dans cette belle crique du Cap de Creus et attendrons notre Joëlix qui conduit le camion. Ouf !! il arrivera sans encombre... Sylvie commençait à s'inquiéter.

Il est 14 h, nous déjeunons dans un endroit paradisiaque où nous pouvons nous baigner, ramasser des oursins et même faire la sieste. Viva la pastèque et un peu d'ombre !!

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La sieste, pas trop mon truc non plus. Pour moi une remontée jusqu'à la pointe et ce sera un bon café au phare du Cap de Creus. Moment de ressourcement dans ce bar où une musique douce est diffusée. Tout dans cet environnement se prête à un moment de  repos. Je bulle !!

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La journée se terminera au restaurant du phare vers 20 h.

 

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Soirée dans la bonne humeur où notre Sylvie s'est de nouveau fait belle pour son Joëlix. Martine profitera d'un bon plat de poisson, je choisirai du jambon d'Espagne avec du fromage, Mireille et Bernadette de la soupe de poissons et bien d'autres bons produits pour mes amis. Le tout sera accompagné bien sûr d'un Rioja, qui n'a rien à voir en goût avec celui bu la veille.

 

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Si la bonne humeur était là, au niveau gastronomie... pas plus top que ça. Fallait essayer !!

Mais avant de partir du resto, grande décision à prendre. Nous n'avions pas monté le campement et il était nécessaire de revenir à la crique pour l'installation. Seulement voila, le vent souffle de plus belle et s'installer dans le noir avec un vent qui n'en fini pas ... pas évident. Ce sera donc la belle étoile pour 3 personnes et la fourgonnette pour les 3 autres. Chacun chez soi !!

Nuit difficile, dans le vent où sous le vent, qui ne nous lâchera pas du week-end. Finalement pas bien dormi cette nuit là.

Samedi 1 juin 2014 :

Réveil avec petit déjeuner sous le auvent du bar "le cap creus". (encore un interdit pour Sylvie) mais sympa !!  Faire sa toilette n'est pas facile, mais nous devenons des habitués des lingettes. C'est comme ça !! Nous reprenons la marche et la fourgonnette, direction Cadaquès. Départ vers 10 h 10 et en route, maison surprenante et superbe vue, pour une arrivée à Port Lligat.

 

 

 

 

 

 

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Cela sent la fin de notre aventure. Snif, snif !!

11 h 38 nous sommes sur Port Lligat pour la visite de la maison de Dali. Sylvie nous y attend, elle doit récupérer les billets. C'est elle qui a fait la réservation par internet.

Cette visite commencera vers 14 h, en attendant déjeuner à Cadaquès et visite de la ville. Un petit piquenique sur la place et nous décidons de nous séparer pour que chacun profite à sa façon et puisse faire les emplettes voulues.

Je chercherai une cave à vins pour acheter du Rioja, flânai dans ces ruelles, profiterai de danse et de chant espagnol sans oublier de contempler la magnifique statue de Monsieur Dali.

 

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Cadaquès :

Le célèbre village de pêcheur se proclame en permanence comme le joyau des villages de la Costa Brava nord. Mais aucun lieu semblable n'a hébergé autant d'artistes, devenant mondialement renommé comme étant le "village de Dali". Matisse, Picasso pour n'en mentionner que quelques uns. L'église du XVII siècle  se situe au centre du village. Elle est entourée par des nombreuses ruelles, qui mènent vers la plage et donnent à Cadaquès son charme pittoresque. Le vieux quartier accueil un grand nombre de galeries, de boutiques de mode et des magasins artisanaux.

14 h et nous nous retrouvons tous devant la maison de Dali pour la visite.

La maison de Salvador Dali :

C'est dans la baie de Portlligat, au nord de Cadaqués que Salvador Dali et sa femme Gala, s'installent dès 1932. Ils achètent plusieurs petites maisons de pêcheurs qu'ils rénovent pour en faire leur résidence principale en 1948. La maison est un assemblage de pièces étroites et lumineuse orientées vers la mer, et reliées par des passages étroits.

Les photos ci-dessous diront combien cette maison est captivante, pleine de talent et d'amour.

 

 

 

 

 

 

 

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Les jardins :

 

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La piscine :

 

 

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Après cette visite remplie d'émotions, nous retrouverons notre fourgonnette, pour un petit apéro tous ensemble, échanger sur nos impressions et reprendre la route pour Collioure. La route sera calme...

Nous n'allons pas nous quitter comme ça !! Pas dans les habitudes de la maison. Un petit restaurant avant la séparation  du groupe, où nous trinquerons à cette aventure avec un dernier verre de Banyuls et une assiette d'anchois frais au "bar de la marine".

Toute bonne chose a une fin !!

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Merci à tous pour votre bonne humeur et tous ces bons moments passés ensemble !!

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