06/03/2014
My adventure through Africa (mon aventure à travers l'Afrique)
Jour J ! lundi 03 février 2014 :
Ça y est c'est LE GRAND JOUR ! me voilà partie. Le train en direction de Marseille puis envol jusqu'à Dakar via Casablanca. Arrivée ce soir à Dakar un peu avant minuit et attendue par Amadou.
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Mardi 04 février :
Super accueil chez Amadou avec chambre confortable et copieux petit déjeuner. Amadou fait parti d'une association appelée Keur Mama (voir le site ci-dessous) et possède son propre blog :
http://keurmama.unblog.fr/
Keur Mama est une association loi 1901 à but non lucratif. Créée en février 2007, elle est implantée à Evry, dans le département de l’Essonne (91), situé au sud de Paris.
Un tourisme responsable et solidaire
Les activités de Keur Mama s’exercent notamment dans les domaines du tourisme solidaire par le projet d’ouverture d’une maison d’hôtes au Sénégal, (Keur ame) de l’appui au développement social, sanitaire, éducatif, culturel, économique et environnemental des territoires et de leurs acteurs, et des échanges interculturels avec la France.
et pour Amadou http://keurame.unblog.fr/
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Mercredi 05 février :
Arrivée à la Somone depuis 2 jours. Cette ville se situe pas très loin de Mbour, 85 km de DAKAR dans la région de Thies au bord de la mer et nichée entre deux villages de pécheurs. Je découvre avec difficulté cette ville car, depuis la veille, je suis malade : la tourista a déjà eu raison de moi. Je reprends un peu le cours de mon trip seulement ce matin en espérant que ça va aller: Je vous raconterai prochainement en photo mes découvertes dans cette ville.
La lagune, les parcs à huîtres, la faune et la flore, sans oublier la population . Je me plonge doucement dans la vie locale ;)
Jeudi 06 février :
Toujours à la Somone et hélas encore avec la tourista...
Arrivée chez mon hôte depuis le 4 février je n'ai pu commencer, seulement hier, la visite de cette ville qui n'a pas grand intérêt à part la plage de sable et sa lagune magnifique.
Vendredi 07 février :
Aller, hop c'est reparti !. Après presque 4 jours de tourista, un bon antibio et je refais enfin surface à la vie Sénégalaise. Si la tourista a eu raison de moi, les moustiques eux, ne m'ont pas encore fait la fête !
Depuis le 4, je suis sur la Somone chez une vieille connaissance. Je ne devais y séjourner que 2 jours... mais la tourista m'a obligée à y rester plus longtemps. Patrick y réside depuis 10 ans et est bien immergé dans cette vie. Son accueil est à la réputation de ce pays. Il a une femme qui lui fait la cuisine Sénégalaise à merveille.
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Grâce à mon hôte j'ai pu découvrir :
La lagune, avec ses bandes d'oiseaux migrateurs, les zébus en libertés ainsi que ses parcs à huitres.
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La mangrove, caractérisée par ses palétuviers (sont des arbres ou arbustes tropicaux appartenant à diverses espèces d'angiospermes, capables de prospérer le long des rivages marins dans la zone de balancement des marées.qui en sont les rois grâce à leurs facilité d'adaptation au milieu marin) C'est aussi un lieu pour se ressourcer, pour un bon nombre d'oiseaux, crustacés mais aussi pour ses huitres que l'on peut ramasser sur les racines des palétuviers au moment de la marée basse.
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Les baobabs, dont, avec le fruit, on fait un jus appelé "pain de singe", Il sert également à la fabrication de produit cosmétiques et de médicaments pour le traitement du diabète. Des bonbons et des compléments alimentaires sont aussi fabriqués avec... qui à mon goût est sont un peu filandreux.
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Des plats typiques comme le Yassa poulet fait avec une marinade puis cuisiné avec une bonne quantité d'oignons émincés, du piment, puis grillé et ensuite mijoté avec sa marinade.
Le Thiéboudienne, plat fait avec du riz et du poisson grillé, ou le Thiof, poisson de la famille du mérou servi braisé ou grillé.
Soirée africaine, avec une danse appelée le sabar qui est exécutée uniquement par des femmes accompagnées du fameux djembé, Superbe soirée très typique; j'ai adoré !
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Hélas, 5 jours passent vite et aujourd’hui, retour sur Dakar, (eh oui Amadou me manque ;)), pour commencer ma visite sur l'ile de Gorée, début de mon parcours prévue initialement avant la Somone. Je vais prendre un taxi collectif ou brousse (7 personnes) qui consiste à partir quand celui-ci est complet, il faut alors attendre et attendre .... j'espère qu'il se remplira vite !
Ici la température est de 28° et c'est seulement maintenant que je commence à en profiter et m'en délecter.
Dimanche 9 février :
Après 2h30 de route en taxi-brousse, (c'est taxi sont des breaks 505 assez peu confortables, mal entretenus et en cas d'accident ils sont très mal assurés) fait normalement en 1 h, hommes devant et femmes à l'arrière, sans clim, serrés comme des sardines à plus de 30°, enfin arrivée chez Amadou. En sortant du véhicule j'avais pris la douche...
Peut-être mieux si j'avais pris les transports en commun.
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Ma route se poursuit tranquillou !
Lundi 10 février :
Départ pour une visite incontournable de l'Ile de Gorée. Elle est située sur l'océan Atlantique nord dans la baie de Dakar.
C'est une île volcanique et haut lieu de l’histoire coloniale et de l’esclavagisme. Des dizaines de millions de femmes et d’hommes ont été volés à l’Afrique, pour aller trimer dans les champs et construire la richesse de l’Europe et des États Unis.
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Pour aller sur cette île, il te faut prendre une navette (bateau). Chance pour moi ; le lundi pas trop de touristes.
Dans la navette j'ai fais la connaissance de Marie. Elle travaille sur l'île, et vend des bijoux dit "artisanal" mais je pencherais plus sur de l'import !... C'est de bonne guerre ... Voila comment dans la navette tu te fais aborder par des femmes dont le but est que tu ne les oublies pas une fois sur l'île et viennes voir leurs produits ; franchement j'ai passé un bon moment avec Marie.
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Une fois sur l'île, beaucoup de petites ruelles sympas, et cette statue qui commémore l'abolition de l'esclavage, représentée par un homme qui brise ses chaines et enlacé par une femme de même couleur.
Cette statue commémore l'abolition de l'esclave et fut offerte par la Guadeloupe à Dakar.
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Il y a aussi la maison des esclaves, lieux important par son histoire. Appelé aussi "la traite des noirs" se définie par ses 6 éléments.
- les victimes étaient des Noirs;
- les traites supposaient des réseaux d’approvisionnement organisés et intégrés ;
- les populations esclaves ne pouvaient se renouveler par la fécondité ;
- le lieu de la capture et celui de la servitude étaient éloignés l’un de l’autre ;
- la plupart du temps, la traite correspond à un échange commercial entre producteurs et acheteurs ;
- les entités politiques approuvaient ce commerce et en retiraient des bénéfices substantiels.
En entrant dans cet endroit tu ne peux t'empêcher de ressentir comme un mal être. Voir ses petites cellules ne peux laisser personnes insensibles ou indifférents.
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Pour finir, une belle balade à pieds pour mieux découvrir le reste de cette île et réfléchir un peu plus sur ma façon de comment je voyais l'esclavage avant et comment suite à cette visite je la perçois et la comprend maintenant.
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J'ai quitté l'île après une bonne bière seule car je n'ai pas revue Marie.... dommage !
Demain direction le désert de Lompoul pour une nuit en campement... VIVE L'AVENTURE !
Mardi 11 février :
Départ pour Lompoul. Ville située entre Dakar et Saint Louis (soit 250 kms) avec 4 h de route toujours en taxi-brousse. (7 places)
Lompoul qui veut dire HOMME PEUL car Peul est une ethnie bien représentée dans cette région.
Mais avant, direction la gare de Dakar où je rentre dans une véritable fourmilière ! ... très impressionnant mais il ne faut pas avoir peur, on m'aborde de partout, tu veux des bananes, des oranges ? imperturbable, je cherche le taxi pour Kébémer, et enfin, le panneau KEBEMER. Il me demande 5000 FCFA soit l'équivalent de 8 euros pour le trajet.
Je commence à trouver mon rythme avec la population. le FCFA et les transports.
Allez, c est parti Dakar ; Thies ; Ngaye ; Kebemer et Lompoul.
Pendant le transport pas trop de souci quelque panneaux comme :
Derrière un pare brise de voiture "en apprentissage" certainement une auto école ; ou boite à chèque ? (n'ai pas compris??) ou poulet de chaire ... (certainement un bon poulet).
Hélas, très vite, le trajet ne va pas aller comme prévu et laaaaaaaaaaaaa grosse frayeur ! ...Nous entendons un gros bruit à l'arrière et c'est la "CREVAISON" ; Le chauffeur essaie tant bien que mal de redresser car nous zigzaguons ! Il roulait vite mais maîtrise son engin comme un chef !! Même pas peur ! par contre les filles dans le taxi sont devenues blanches de chez blanches ;)
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Nous repartons et une fois dans le véhicule impossible de le faire redémarrer. Tous les mecs dehors pour pousser et le moteur repart enfin !!
Arrivée à Kébémer où un autre petit taxi me transportera jusqu'à Lompoul.
Je contacte mon correspondant qui m’accueille en camion pour ce désert que j'aime tant :)
Dans ce camions nous serons 9 personnes, mais moi je serais déposée avant car les autres sont attendus dans un campement dit "de luxe" qui se trouve un peu plus loin.
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C'est parti pour un quart d'heure de pistes de sable avant d'arriver au campement du désert.
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Arrivée au campement :
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Sur ce campement je suis seule. Ici les touristes sont attendus pour demain, enfin c'est ce que l'on me dit !! J'ai pour moi toute seule Soguy et Amadou, ils sont aux petits soins :)
Je découvre ma case pour la nuit et à ma grande surprise... pas de porte ? ! il faut faire confiance... et tout se passera bien.
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Un diner est servi dans la pénombre : ragoût de poulet en compagnie de Soguy et Amadou. Pendant le diner Soguy m'explique les conditions d'un mariage Peul : il faut un minimum d'argent pour offrir des présents à sa future femme et la possibilité d'acheter 2 vaches pour les 2 familles, sinon le mariage est compromis même si l'homme aime et désire épouser cette femme. (les vaches sont très chères au Sénégal)
Après ce long échange, je prends congés de mes compagnons avec l'espoir qu'ils n auront pas l'idée de venir me rejoindre dans la nuit ;)
Une nuit de bébé m'a permise d'être debout de bonne heure et c'est avec cette vidéo avant un petit déjeuner que je vous fais partager ce désert.
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Un petit déjeuner en compagnie d'Amadou, radio nova et ma tentative de jouer au djembe ;)
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Je fini par une visite du four à pain seulement autorisé aux hommes. Et oui, ce sont les hommes qui font le pain ici !
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Mon chauffeur vient me récupérer pour un nouveau départ, direction Saint Louis.
Mercredi 12 février :
Lompoul , Saint Louis toujours dans le nord du Sénégal, mais avant tout, une bonne dose de taxi- brousse, taxi et encore taxi.....
1h 30 de route pour me rendre à Saint Louis. Taxi brousse qui devient mon moyen de transport le plus pratique mais surtout... j y fais des belles rencontres.
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Un voyage agréable et sans embuches.
Sur place, je contacte ma correspondante, Marie. Une fois de plus, cette personne m'a été recommandée par Amadou de Keur Ame car je souhaitais de l'authentique et chez Marie... y a pas photo !
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Son fils, Papyz, vient me récupérer à la gare de Saint Louis, et direction l'hydrobase qui est un des quartiers de Saint Louis : le quartier des pêcheurs situé sur la partie Guet-Ndar. Dès mon arrivée, il me fait visiter le campement.
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Chez Marie, waaouuuuuuuuuuh ... ma case pour la nuit
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Le campement est situé à l'embouchure, là où le fleuve, le Sénégal, rejoint l'océan atlantique. Paysage magnifique. Malheureusement des plages souillées par trop de dètrituces.
Nous retrouvons Marie pour un déjeuner de poisson grillé et de riz : plat typique de ce pays.
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Après le déjeuner, Marie me présente une association qu'elle gère tant bien que mal et qui s'appelle, LES ENFANTS D'ABORD.
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Cette association serait constituée de plusieurs membres bénévoles, soutenue par plusieurs locaux qui sont dans les secteurs de l'éducation, la psychologie, la santé, l’hygiène et l'environnement.
Elle récupèrerai des enfants battus, qui ont subit des violences sexuelles, des jeunes femmes enceintes, voir des enfants exploités par le marabou. Elle aurait pour but de les réinsérer dans la vie normale. Après un long travail d'écoute, elle arriverai tout doucement à les faire participer aux activités du centre.
14 h, et un déjeuner tous ensemble. J'ai du mal à finir mon assiette. Marie ne gâche rien et donnera mes restes à un pauvre pas très loin du campement... si Marie a fait ce beau geste, moi j'ai un peu honte ...
Comme Marie se retire pour faire une petite sieste, j'en profite pour discuter avec un de ses enfants, Aziz. Il n'a pas de travail mais prépare le thé à la menthe (Atya) à merveille.
Ce thé se boit par petits verres et en trois étapes :
Le premier est amer comme la mort
Le deuxième fort comme la vie
Le troisième est sucré comme l'amour
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La soirée finira tranquillement à discuter au bord de la mer et faire plus ample connaissance.
Jeudi 13 février :
7 h 30 matin, je suis debout, je n'ai pas bien dormi car la mer avec son ressac m'a tenue éveillée, sans parler de ce moustique qui voulait à tout prix me goûter ! .
Je réveille les cases car ce matin, je dois me rendre dans le centre de St Louis pour une visite.
Après une toilette précaire et un déjeuner léger, je suggère à Marie de revenir demain, vendredi, pour quelle me fasse visiter la classe de l'hydrobase et participer aux activités de son association et je quitte le campement avec toujours un grand soleil dehors comme dans le cœur...
10 h centre de Saint Louis. Ancienne capitale de l’AOF, Saint Louis, et ses bâtiments coloniaux, me permettent une petite escale rafraichissante.
Je réserve un petit hôtel pour une vraie toilette et une lessive de mon linge qui me parait plus que nécessaire... puis j'en profite pour me faire une belle balade en calèche afin de découvrir ces belles maisons coloniales dont on parle tant.
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Un après-midi à découvrir en calèche Saint Louis;
En effet, venir au Sénégal sans faire Saint Louis c'est comme aller à Paris sans visiter ses monuments. Ville chargée d'histoire, bien plus représentée par le commerce de la gomme que par l'esclavage. D'un coté un grand comptoir et de l'autre des commerces.
Saint-Louis, qu'on surnomme la « Venise africaine » est classée au répertoire du patrimoine mondial par l'Unesco depuis l'an 2000. La ville conserve de très nombreuses maisons, typiques de l'époque coloniale, avec leur façade de chaux, leur double toiture en tuile, leur balcon en bois et leur balustrade en fer forgé.
Ici, la vie est beaucoup plus calme qu'à Dakar, et chaque année cette ville accueille le fameux "Saint Louis jazz".
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La mosquée de Saint Louis.
Elle se trouve dans le quartier nord de Saint-Louis, et elle intrigue par sa couleur beige. Remarquable par ses deux minarets carrés au dessus d'un toit de tuiles à double pente, elle a cette curiosité de posséder une cloche dans le minaret de gauche. Autrefois, reliée à l'horloge de la mosquée, cette cloche, encore visible de nos jours, carillonnait pour annoncer les heures de prière. Ce fait pour le moins insolite, s'explique selon la tradition orale, par l'opposition farouche de la communauté des mulâtres de la ville à l'édification de la mosquée. Elle ne cédera qu'après avoir posé deux conditions : la construction de la mosquée en dehors de la ville et l'installation d'une cloche pour annoncer les heures de prières.
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Après cette belle visite et découverte, fin de ma journée... je vais me laisser porter par un bon verre de vin de palme au bar de l'hôtel. Cet alcool est extrait au sommet des palmiers. Il est doux et pétillant lorsqu'il est frais, puis il fermente rapidement et devient fort.
Vendredi 14 février :
Une journée avec Marie pour mieux comprendre ses activités ainsi qu'une visite de l'école de l'hydrobase.
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10 h 30 et après une bonne nuit, je retrouve Marie, ce personnage emblématique, et le quartier des pêcheurs qui se situe du côté Guet-Ndar. Cet endroit n'est pas très propre, ne sent pas très bon et a une concentration de population qui peut effrayer.
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Nous passons par le campement où j'avais dormi la veille. Je retrouve les enfants de Marie ; Aziz et Papiz accompagnés d'un personnage un peu surprenant du nom de Carlos.
Carlos visite le Sénégal en vélo et est parti d'Espagne. Il est fort sympa, et m'explique que la semelle de ses sandalettes sont faites avec des pneus de camion. Un vrai bricoleur et baroudeur ce Carlos.
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12 h Marie me fait découvrir l'école de l'hydrobase. Une classe de 40 élèves avec pour tous, 10 cahiers d'intégrations et 10 cahiers de lectures et peu de moyen pour travailler. Dans cette classe de CM2 pour entrer au collège, il faut se battre car les places sont rares et réservées aux meilleurs... Très courte discussion avec l'instituteur car la classe se termine à 12 h et les élèves par politesse attendent que l'instituteur donne le feu vert pour sortir..
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Un déjeuner au camps avec Marie et ses enfants et création du groupe "les Djembé en folie".
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3 Temps pour le djmebé : claque, tonic et base. Voilà les bases du djembé......à vous d'essayer !!
Ma journée se prolongera en musique, sans que j'ai pu voir et participer aux activités de l'association de Marie. J'avoue avoir eu un doute sur son activité et son rôle ... J ai donc préféré ne plus rien demandé et reprendre ma route pour le centre de Saint Louis.
Samedi 15 février :
Visite du Djoudj.
Le Djoudj est un large cour d'eau qui abrite des centaines d'espèces d'oiseaux avant de se jeter dans le fleuve Sénégal. C'est la troisième réserve ornithologique au monde. Il est situé au Nord de Saint louis et quelques kms le séparent de la frontière avec la Mauritanie. Dans ce parc, on estime à plus de 3 millions d'oiseaux migrateurs répartis en 350 espèces : des flamants roses, des pélicans, des ibis royaux et tant d autres...
Vers 8 h, nous quittons, avec mon guide, le centre de Saint Louis. Après un quart d'heure de bitume et 40 mn de piste sur laquelle nous apercevrons des singes et des phacochères et enfin, pour mes p'tites fesses..., nous arrivons.
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et c'est parti pour une une balade de 1 h en pirogue sur cette étendue d'eau fermée appelée
"Le Marigot".
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Je vous laisse découvrir les espèces qui peuple ce parc national des oiseaux du Djoudj.
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La visite se terminera vers 12 h 15 . Je dois dire que j'ai eu un guide exceptionnel. Ce qui a fait la différence avec les autres, c'est que, lui, avait pensé au dictionnaire sur les oiseaux. Merci Cheikh tu m'as régalé.
Le reste de l'après midi, je profiterai encore un peu de Saint Louis en flânant dans ses ruelles, avant de reprendre la route demain pour le nord du Sénégal, direction Dagana.
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Dimanche 16 au 25 février :
Direction Dagana situé au nord est du Sénégal.
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Depuis maintenant plus de 7 jours je suis sur Dagana. Cette ville au nord du Sénégal parait le bout du monde. Elle y est très tranquille, et charme surtout par ses anciens quais et les vestiges des maisons de commerce. Seul le fleuve Sénégal nous sépare de la Mauritanie. Nous sommes loin des "toubabs bic". Ici, les habitants se lavent encore sur les anciens embarcadères .
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Un fort est toujours présent, il a été construit dans les années 1920 et est en cours de restauration pour en faire un hôtel. A coté du marché, les maisons de commerces ont conservé leur vocation. L'un vend de la cola, l'autre un peu de tout. Les quais et les berges sont beaux et bordés de maisons coloniales.
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J'y ai été accueilli par le directeur de l'école et l'association "Keur Mama" dont Stéphane est le représentant. 2 h de route de Saint Louis à Dagana en passant par Richard-Toll et toujours en taxi-brousse. (7 places)
Richard-Toll qui se trouve à 106 kms de Saint Louis. Une route aride, au début bordée de buissons et d'épineux, puis de vastes passages où il n y a rien, que de la terre et l'éternel harmattan : vent sec et chaud qui vient de Mauritanie, sans oublier ce sable jaune qui ennuyait et charmait tant le Spahi du roman de Pierre Loti.
Lundi 17 février :
Arrivée la veille au soir, je fus très surprise par l'accueil. L'ambiance y est un peu pesante, pas de 1er thé (le fameux ataya). Je dois dormir chez une enseignante et Stéphane de l'association Keur Mama et ses amis ont été placés dans une autre famille. La personne qui m'héberge s'appelle Daba, elle est institutrice. Sa maison est drôlement constituée, elle a des ouvertures partout qui donnent accès aux voisins avec des pièces qui sont fermées à clés. Au départ, cela ne me rassure pas trop, pas de pièce pour les repas et la veille, j'ai diné seule dans la chambre. Je ne suis pas à mon aise, c'est la première fois que je vis une telle situation, je n'ai jamais vécu ça chez l'habitant.
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Et pourtant, cela ne m'a pas empêché de passer une bonne nuit dans cette chambre qui m'était réservée.
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Ce matin du lundi 17, un petit déjeuner est servi mais je suis encore seule. J'en parle sans hésiter à mon hôte Daba, qui précise ne pas prendre de petit déjeuner mais que pour les autres repas, elle serait avec moi. Ouf !! je respire car pour moi un repas pris dans une famille d'accueil c'est très important pour l'échange.
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Puis direction une des écoles de Dagana qui s'appelle "AMADOU BASS SALL" C'est une école primaire composée de 12 classes.
Un Cours d’Initiation avant le CP permet de découvrir le français, puis du CP au CM2. Elle accueille prés de 380 élèves. Bien que les conditions matérielles ne soient pas toujours favorables, cette école bénéficie de soutiens et notamment celui de l’association FIDEI qui a permis de rénover les toitures.
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Je retrouve Stéphane et son équipe ainsi que le Directeur, Monsieur Alioune Mbodj, qui nous présente les instits, pendant que les élèves font le nettoyage et se rangent.
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Et oui, avant toutes rentrées en classe, les enfants ont la charge de menu travaux comme balayer la cour, arroser le sol qui est très sec, et remplir le seau d'eau pour nettoyer le tableau. Seulement après ça, tout le monde en rang d'oignon (nos enfants peuvent en prendre de la graine) et c'est parti pour une levée des couleurs avec le drapeau et l'hymne Sénégalaise.
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Si j'ai pu être parmi eux ce matin là, c'est grâce à l'association Keur Mama (voir le site dans lien) que j'ai eu le plaisir de rencontrer par l'intermédiaire d'Amadou de la maison de Keur Ame (voir le site en haut de page) à Dakar. Amadou, mon premier contact que j'ai trouvé sur le routard pour le Sénégal, et quand j'ai fait mon choix de dormir chez lui... je savais que j'avais fais le bon et ne fus pas déçue.
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Que vous dire encore de Keur Mama... Une économie au service de l’Homme;
C’est au cœur de cette volonté que se trouve le projet de tourisme solidaire. De quelle manière ? Le chiffre d’affaire réalisé par l’activité économique de la maison d’hôtes à Dakar Keur Ame sera intégralement réaffecté, après paiement des salaires et charges de fonctionnement, au bénéfice de micro projets de développement locaux.
Keur Mama et ses adhérents contribuent de cette manière, directement et activement à réaliser un projet de développement solidaire, durable, responsable et équitable.
Une journée de partage, car cette association permet aussi des échanges de correspondances entre une école Française (Corbeille Essonne) et celle de Dagana. Sans oublier, que les institutrices de France s'impliquent beaucoup et ont eu la bonne idée de faire faire par les enfants et pour chaque classe une boite de jeux de familles.
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Tôt ce matin, nous étions dans les classes de CE1 et CE2 correspondant avec les classes en France. Nous y avons remis les courriers et cadeaux. Avec les enseignants, nous avons aidé les élèves daganois à écrire leurs correspondances, à réaliser des marques pages. Puis durant la semaine, nous sommes passés dans les classes. J'ai pu, grâce à cette école, revoir un peu de ma conjugaison, et les mathématiques. Cela ne fait pas de mal !! L'association est repartie chargée des correspondances et des cadeaux daganois pour les élèves de France (Corbeille Essonne dans le Val d'Oise). Ce fut quelque chose de très fort pour moi émotionnellement, car chez nous en France, un courrier, nos enfants n'y sont plus habitués et cela est bien dommage. A Dagana, on pouvait lire sur le visage la joie à la remise des lettres ;)
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De par mes voyages au Maroc, je pensais avoir vu pas mal de choses ; je vais très vite me rendre à l'évidence que je n'ai encore rien vu de cette vie si difficile surtout pour les enfants sénégalais. Ils se ressemblent mais ne sont pas tous à égalité pour apprendre, car 2 ou 3 seulement possèdent de quoi travailler. Certains avaient un bic mais un vieux cahier, d'autres une ardoise, mais pas de craie... heureusement, l'instit possède une petite boite avec des petits bouts de cette craie qui bien souvent permettait à l'enfant de pouvoir travailler... Quelle belle leçon de partage dans le plus dur... un cri entre eux et aussitôt la solidarité était là.
La matinée se terminera vers 13 h car à Dagana l'école fonctionne de 8 h à 13 h, le lundi mercredi et vendredi et toute la journée le mardi et jeudi. Le seul moment où les enfants sont libres sera consacré aux tâches ménagères, aux champs, au foot-ball.
J'en ai profité pour faire une visite à la bibliothèque de l'école dont les livres sont offerts par des associations ou des touristes de passage. Elle est peu riche d'ouvrages mais fait le bonheur d'enfants qui ont la soif d'apprendre.... Malheureusement ils sont peu nombreux !!
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Et puis, il y a des soirs qui ne se ressemblent pas, et heureusement, car un peu de distraction ne fait pas de mal. Nous avons eu l'agréable surprise d'être invités à assister à cette soirée "faux lions".
Je ne pourrai vous dire ce que raconte réellement cette histoire, seulement que le lion est le roi de l'Afrique.
J'ai eu plusieurs versions et préfère me tenir à celle du roi de l'Afrique. Nous nous sommes bien amusés et c'était l'essentiel. Pour nous y rendre une vielle charrue a fait l'affaire !!
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Pendant toute cette semaine, j'ai essayé au mieux d'être présente pour ces enfants, les instituteurs et l'association Keur Mama. Je circulais dans les classes, et de temps en temps, donnais un coup de mains. A chaque arrivée dans une classe les enfants se levaient et disaient tous en cœur "bonjour Madame" . Un jour où l'instituteur a du s'absenter et cela peu paraître fou, avec Stéphane nous avons tenu la classe de CE2 tout un après midi en faisant raconter par les enfants des histoires, des chants ou en essayant les fameuses tables de multiplications et là... il y a du boulot !! Quelle belle expérience et quel bonheur d'être avec des enfants si insouciants !!
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L'objectif aussi de Keur Mama était de réaliser une fresque, comme celle déjà existante.
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Stéphane nous avait demandé de réfléchir à un thème, un dessin et un slogan. Et une séance collective de réflexion, a fait émerger quelques idées. Tom et Sarah les ont présentées au directeur. Deux fresques ont donc été réalisées, une sur la violence " la violence je dis non, la solidarité je dis oui ", puis une sur la paix " je veux la paix dans le monde ". Le graff sur la seconde fresque sera écrit par les enfants de l'école. Nous l'espérons du fond du coeur...
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Ma semaine va se dérouler ainsi au rythme de l'école, des enfants, de l'association, des repas en famille riche de découvertes et d'échanges.
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Avant de partir, nous aurons la chance de faire la connaissance de Jean qui vit au Sénégal 6 mois sur 12. Découvert aussi son projet de culture de l’Artémisia annua, la plante qui soigne le paludisme. (http://www.acp-paludisme.org/plante-contre-paludisme.html)…alors que prés de 3 millions de personnes en meurent encore chaque année…Un sacré MONSIEUR.
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Fait une très belle balade sur le fleuve Sénégal avec son bateau pendant qu'il nous expliquait sa bataille pour faire valider son projet de culture de l’Artémisia annua.
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Visiter des champs dans cette région agricole,
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Aperçue ce bateau le" Bou el Mogdad " qui compte 29 cabines et assure la liaison hebdomadaire entre Saint Louis et Podor. Tout au long de sa remontée du fleuve, il navigue au milieu des roseaux, le Sénégal à tribord, la Mauritanie à bâbord. Sur le pont, les voyageurs partagent pendant 5 jours une croisière joyeuse et sereine.
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Vu le quai et ses vieux comptoirs où était stockée, par les colons, la gomme arabique...
Profiter d'un beau coucher de soleil du Sénégal sur la Mauritanie car seul le fleuve nous séparait.
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23 février :
Après les aurevoir, nous avons repris un taxi-brousse avec les membres de l'association Keur Mama, direction Saint Louis pour eux et Dakar pour moi. Difficile de quitter cette belle équipe, cette école, et les enseigants ... mais dans mon coeur, ce n'était pas un adieu, juste un au revoir .
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24 février :
De retour sur Dakar, je suis revenue chez Amadou à Keur Ame. Le voyage a été difficile pour moi, (6 h de route en taxi-brousse) Dagana, Saint Louis et Dakar, car depuis le jeudi 20 je m'oblige à faire présence avec mes bobos. Pas envie de me plaindre quand tu vois ce que tu vois au Sénégal. Mais une nouvelle fois, j'ai attrapé la tourista. Celle-ci est corsée.... à ne plus pouvoir sortir de la chambre de la journée du 20 février et le lendemain tenir la route tant bien que mal. De violents maux d'estomac constants, des nausées, perte d'appétit, de Kilos mais surtout je n'arrivais plus à m'alimenter. J'ai donc pris la décision qui me paraissait la plus sérieuse.... revenir en France pour faire des examens.
Le mardi 25 février, j'ai atterri à Marseille vers 16 h, le ciel était gris, il faisait 14°.
Ce voyage fut plus court que prévu mais je n'oublierai pas :
Les rencontres humaines, l'hospitalité, les échanges, de bons repas, le soleil, les difficultés de la vie quotidienne, l'intérêt de m'impliquer... et surtout l'envie de repartir.
Un grand merci à Amadou et la maison d’hôtes Keur Ame à Dakar pour ses bons tuyaux et son accueil.A Alioune Mbodj le directeur de l'école de Dagana,et tous les autres enseignants de cette école "Amadou Basse Sall" et en particulier, à mon hôte Daba avec qui je garde un lien très fort.
A Stéphane de l'association Keur Mama, qui s'implique sans limite et qui m'a donné la possibilité de participer à leur projet, à Gregory pour sa générosité au quotidien, à Sarah et Thomas pour leur gentillesse,leur présence et les belles fresques réalisées. Sans oublier Lila, Dominique et ses confitures de mangue et papaye,(mangado.contact@free.fr) Salomé, Ousef, Patrick, Douima, Cheikh, Jean, Rokhaya, Marie, Papiz, Carlos, Soguy, Aziz, Mohamed et tous ceux rencontrés sur ma route.
UN GRAND MERCI à mon amie France, (petit nègre) qui a du gérer ce blog avec toutes les difficultés d'envois et réceptions d'informations à partir du Sénégal.
A chaque fois que je me rends dans un pays étranger surtout défavorisé, je m'enrichis tellement d'humilité, de valeurs humaines, de leçons de courage, et de très beaux échanges et partages, que depuis 8 ans maintenant.... tous vous avez changez MA VIE.
MERCI
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07:56 Publié dans Afrique | Lien permanent | 
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