19/11/2016
Voyage, voyage ne me quitte jamais !
Voyager n'est-ce pas d'abord apprendre à être libre, à vivre pour découvrir de nouveaux horizons, apprendre à connaître les gens différents de notre culture, leurs coutumes, leurs joies et leurs peines ? Mes voyages chez l'habitant sont pour moi un privilège qui me permettent une approche presque intime de leur mode de vie et surtout de pouvoir partager et échanger. Baignée dans leur quotidien, même si quelque fois la langue nous sépare, les gestes, les regards et les sourires, ne sont-ils pas la plus belle façon de communiquer ?
Le voyage comme espace de liberté.
A l'heure où voyager apparaît plus difficile, suite aux attentats et enlèvements et de leurs conséquences tant sur les médias que sur l'opinion publique, le voyage offre paradoxalement une opportunité à vivre plus intensément, à se détacher de l'emprise du quotidien, à échapper pour un temps à ses contraintes et ouvrir son esprit à la découverte et au partage.
Voyager procure la chance de goûter au bonheur d'être libre et de jouir pleinement de cette liberté. Comme le nomade face au sédentaire, le voyage privilégie l'espace au foyer, il donne du sens à la vie, ouvre l'esprit.
Le voyage permet de sortir de son tain-train quotidien, d'échapper à la stérile répétition des lieux, des gens, de soi-même. Bien plus qu'un vulgaire bronzage bien éphémère, l'acte de partir nous donne des tons nouveaux, met de la couleur dans notre vie ; il est un remède contre la monotonie et la solitude également. En effet, en voyageant - surtout quand on le fait seul - la solitude est rare car on ne rencontre jamais autant de gens que lorsqu'on est disponible pour eux. Se rendre disponible appelle à la rencontre, et le voyage nous aide à donner à notre disponibilité à la fois une liberté et une fraîcheur souvent oubliées à trop souvent subir une société de travail et de consommation qui s'interpose, menaçante et toute-puissante, devant nos propres choix.
En ce sens, le voyage peut s'apparenter à une fuite positive dans le sens où, il nous permet de lâcher prise. Pour ensuite mieux nous retrouver, et substituer la vie en elle-même au moi trop accapareur qui encombre notre quotidien et notre joie de vivre. Cet oublie salutaire du moi autorise le retour à la vraie vie, à sa jouissance et à ses petits bonheurs. Cette renaissance de la vie fait revivre nos passions occultées, nos désirs refoulés, nos plaisirs interdits. Redevenue ainsi vivante, la vie dévoile le bonheur de l’existence.
La quête du bonheur ou la racine du désir d’ailleurs.
Le voyage et le bonheur partagent la même exigence, celle de s'ouvrir aux autres, non pour quêter le vide mais pour s’emplir du monde, jouir de toutes ces découvertes, maintenant, ici et là-bas. On provoque bien un voyage et un bonheur n’arrive pas par hasard. Quant au bonheur de voyager, celle ou celui qui veut se donner le temps et la réflexion d’y trouver une preuve de liberté et de plaisir sera comblé, souvent, au-delà de ses espérances. L'aventure tout comme le voyage, c'est changer de mode de vie avant de changer de lieux. Mais l'aventure, plus spécifiquement, c'est le voyage avec de l'imprévu.
Soyons acteurs de nos vies et non spectateurs
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