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04/08/2016

Voyage en Afrique : Sénégal 2016

ACTE - 1

Voila plusieurs mois que je me prépare pour partir... Sur les routes devrais-je dire.

Mon itinéraire, ou non itinéraire, va m'emmener à partir de fin décembre 2015, à travers l'Afrique, voir jusqu'à Madagascar peut être ? Peu importe, j'aime barouder, j'aime profiter et je vais m'émerveiller chaque jour.

Je vais être libre !

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Mais cette liberté vaut de l’or, elle est rare ! Ce que je vais vivre n’est pas commun et cette étincelle de folie qui me permet de trouver la force de tout quitter, d’affronter mes peurs, mes proches, je vais la cultiver chaque jour, chaque instant passé sur les routes.

Je me donne cette chance absolument fantastique de réaliser un rêve inaccessible pour tellement de gens, que je ne perdrai aucun de ces précieux instants.

"On ne vous donne qu’une seule étincelle de folie,

il ne faut absolument pas la perdre"

ACTE - 2 

Depuis plusieurs mois et afin de me préparer, j'oublie ce qu'est un calendrier, une montre, ou un réveil. Ces derniers objets ne me servent plus qu'à l'occasion, comme lorsqu'il faut prendre un train, un tram ou un bus...

Je me fous des vêtements que je porte, du moment que cela me couvre, me réchauffe quand il fait froid, ou me protège quand le soleil est de mise.

 

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Je m'en fous !

ACTE - 3

Je ne pense qu'à ces moments que je vais vivre, à toutes ces choses que je vais apprendre, à tous ces gens que je vais croiser, à tous ces plats que je vais gouter, à toutes ces photos que je vais faire et ces langues ou dialectes que je vais affronter, à tous ces bus, bateaux qui m'emmèneront toujours plus loin, à tous ces paysages superbes et chaque fois différents, à tous ces modes de vies, sans oublier les difficultés auxquelles je serais peut être confrontée... Depuis quelques mois déjà, je ne pense qu'à cette aventure.

 

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Mon étincelle de folie me poursuit !

ACTE - 4

Et je me répète, profite, profite, profite, de chaque seconde que tu vas vivre… Tes soucis passés ne seront rien comparé à la grande liberté que va t'offrir cette aventure. Tellement de choses t’attendent là bas, dehors, tout près !
Je vais essayer de me dépasser pour parvenir à mes fins. Je n'ai pas peur du retour, il fait parti du voyage. Il en est une étape incontournable.

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 Je n’en suis pas encore là, je pars !

ACTE - 5

Tristesse, effroi !

A L'heure ou je suis sur le point de partir pour d'autres horizons, et ou je respecte 3 jours de deuil suite à ces attentats, je souhaite exprimer mon immense tristesse pour les victimes ainsi que mon soutien à leur famille. Ces victimes qui, à l'heure où je mets ce texte sur mon blog , sont encore anonymes mais dont je ne doute pas que leur prénom associent sans haine ni complexe les trois principales religions de notre beau pays. "Jean, David, Mohamed, Emilie, Judith, Fatima... quel drame, quelle injustice, quelle folie!"
Restons unis, pour que nous ne cédions pas aux sirènes du populisme ou du racisme mais plutôt à celle de la clairvoyance que je ne confonds pas avec l'angélisme.

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J'aime mon pays !

ACTE - 6

Minute de silence...

Cette minute de silence m'a énormément marqué, même si à ce moment là, j'étais chez moi. Je n'ai pu m'empêcher de pleurer ! J'ai pensé à toutes les familles qui ont subit cette épreuve, prié pour eux et pour tous. Je me sens démunie, impuissante devant tant de douleur. Ce qui m'aide à avancer, ce sont les différents témoignages forts de toutes les personnes qui ont été touchées ou présentes lors de cet attentat !!

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Merci pour votre courage !

 

Jeudi 4 décembre 2015

Je n'oublierai pas... La vie continue !

Je suis à moins d'un mois de mon grand départ et j'ai aussi pris la décision de brader ce que l'on appelle "le matériel". Mon appartement se vide de ses meubles, bibelots où toutes autres objets divers qui encombrent ma vie. Malgré tout et à chaque fois que je fais un carton, la question se pose... Je garde, je ne garde pas ? j'ai très vite la réponse... C'est bon signe !!

Pour la garde-robe... Cette penderie, pleine de conneries, je dois aussi la vider. Mettre tout ça dans des valises, accompagnées d'anti mites au cas où les petites bêtes viendraient rendre visite à mon jean déjà bien troué. Où tout simplement, donner à l'association Emmaüs où je réside qui en fera bon usage... Dommage pour les mites !!

Je suis aussi en pleine résiliation des contrats qui me lie à ces administrations où organismes français. En faisant les démarches, cela se confirme qu'ils sont toujours autant compliqués. Pendant cette période inconnue de mon voyage, je ne veux être liée à personne et à rien. Pour moi, voyager doit me permettre de profiter et de ne penser qu'au moment présent.

Pourtant, quand ma décision de partir fût prise, j'étais consciente que ces étapes "de déménagement" seraient peut être difficiles. Et bien pas du tout, et ça ne me surprend pas... Ça passe comme une lettre à la poste, sans regret !!

Tout en faisant ce ménage, je pense à cette route qui m'attend et j'ai l'impression que de jour en jour, je deviens de plus en plus légère... Cela me plait !!

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La liberté est le plus grand de tous les biens !

 

Samedi 12 décembre 2015

J-14 avant mon départ et une grosse pensée pour elle...


Ma meilleure amie, celle qui depuis 27 ans est rentrée dans ma vie. Aujourd'hui encore tant de choses à se dire... Tout simplement et pour qu'elle n'oublie pas, petite vidéo.


Amie pour la vie !

 

Lundi 14 décembre 2015

J–12 avant mon envol pour ma première destination... Le Sénégal !

Dernier virage et la porte de mon appartement se refermera définitivement dimanche. Une autre alors s'ouvrira doucement sur ma nouvelle vie... Je commence à voler !!
Cette semaine va être un peu particulière... Jeudi je dois déjeuner avec Greg à l'occasion de son anniversaire. Greg c'est le papa de mes petits enfants et il avait 15 ans quant je l'ai connu, il en a aujourd'hui 38. Que de moments passés ensemble, positifs ou négatifs, peu importe, après leur divorce...

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J'essaie de garder le cap avec lui !

 

Vendredi 18 décembre 2015

J–7 A partir de dimanche, je serai chez ma fille pour une semaine. Nous allons essayer de partager avant mon départ de bons moments ensemble.

Ma fille, je n’ai peut-être pas de diplôme à vanter, pour me donner une fierté, mais je t’ai donné la vie, n’est-ce pas le plus beau des défis ? Sûrement pas non plus le mérite d’être une mère parfaite, et ne m'en tiens pas rigueur si je me suis trompée ou si j'ai échoué. Pas la qualité non plus d'avoir toujours été patiente, ce que j'ai fais pour toi, je l'ai fais avec tout mon amour et toutes les ressources que j’avais en moi.

Ma fille, tu as fais de moi une mère, encouragé à vivre ma vie de routarde, je n'oublierai pas et tu seras mon soleil sur cette route...

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Je t'aime !

 

Mercredi 23 décembre 2015

J – 3 Le compte à rebours est enclenché (À Enzo et Mathéo)

Mes petits enfants, deux jolis et adorables garçons, qui dans ce monde d'aujourd'hui où toutes les tentations sont faciles... savent que lorsqu'ils auront besoin de conseils, d’affection, de ces petits riens, même si je suis loin, je serai toujours là pour eux quoi qu'il arrive !
Je vais avoir les larmes aux yeux quand ce sera le moment du départ. Je vais les embrasser tendrement sur les joues. Je n'aime pas les adieux et puis je compte bien revenir... J'aimerai tant leur transmettre le goût de l'aventure, pour qu'ils soient libres intérieurement et qu'ils apprennent à mieux respirer dans cette vie.

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Je vous aime fort mes titous !

Mercredi 25 décembre 2015

J-1 I'm ready

En ce jour de fête je me sens heureuse, libre, et malgré tout... un peu nostalgique !
Heureuse parce que, tout d'abord je suis en famille, que Noël doit être dans la joie, le bonheur, le plaisir de partager, d'échanger mais surtout de profiter le plus possible de sa petite tribu.
Nostalgique, parce que demain, je leur ferais mes aurevoirs, j'espère qu'ils prendront soins d'eux. Skype, Viber, ces moyens de communications, seront mon cordon ombilical.
Je pense aussi à ce voyage, cette école buissonnière de la vie qui va me permettre une éducation beaucoup plus sensible que normative, qui va m'inviter à une liberté sans contrainte sinon que celle d’atteindre une forme de bonheur.
Je me dis que cette aventure va être le meilleur des professeurs que je pourrais avoir, en me souhaitant le plus beau des enseignements dans la plus belle des écoles... le monde !

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Mon voyage passe du rêve à la réalité !

 

Vendredi 27 décembre 2015  (Sénégal)

Région Matam avec l'association Keur Mama

Voila maintenant 20 jours que je suis sur le Sénégal et après 5 h 30 de vol et 9 h de transport collectif, nous nous sommes retrouvés avec l'association Keur Mama dans un petit village du nom de Ndouloumadgi, situé au nord du pays dans la région de Matam. Nous avons été accueillis par les jeunes du village dans le cadre des 3 jours culturels, participé à la construction d'un préau pour l école primaire, visité les rizières, les jardins familiaux géré par les femmes, rencontré le chef du village et visité un centre de santé. Des familles nous ont hébergé pour la nuit avec repas. Découverte des plats typiques du pays. Moment exceptionnel de partage. Une vraie vie de Sénégalaise...!Le tout en photo. Nous sommes repartis le cœur gros...

A suivre le campement du Djoud, avec son parc ornithologique, Saint Louis, le désert de Lompoul et Dakar !!

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Dimanche 17 Janvier 2016

Ce matin petit déjeuner à la sénégalaise... pas belle la vie !!

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Après avoir quitté le village de Ndouloumadji, direction le parc de Djoudj et son campement, le désert de Lompoul, Saint Louis, (ancienne ville coloniale) et retour sur Dakar.
8 h de transport avant d'arriver là... cela se mérite !!
Soit : 2 jours à dormir et visiter en pirogue ce troisième plus grand parc ornithologique du monde, balade en charrette pour apercevoir à partir des miradors les oiseaux, retour avec coucher de soleil. Trop top !!
Une nuit dans le désert de Lompoul avec feu de camps. Magnifique !!
Retour Dakar, Bouhhhh !
A suivre !!

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Mardi 19 janvier 2016
Gorée-Sine Salou-Fadiouth-Fadial et Dakar

Après le départ d'une partie de l'association et pour Guigui, visite de l'île de Gorée qui représente le symbole de l'esclavage en Afrique, puis un départ en taxi 7 places pour le Sine Saloum. Ce delta est certainement l'une des régions naturelles les plus étonnantes et magnifiques du Sénégal. Arrêt sur l'île de Mar Lodg en pirogue, messe le dimanche matin au son du djembé avec toutes les sénégalaises en habits colorés. Balade dans les bolongs toujours en pirogue, et très tôt le matin, randonnée pour chercher une case à impluvium avec 10 chambres où je regrette de n'avoir pu dormir seulement un soir.
Des huitres des palétuviers au menu pour Guigui et direction Joal-Fadiouth en taxi clando (clandestin). Fadiouth, une île pittoresque reliée soit avec la pirogue où par un pont permettant d'effectuer la visite de l'île, de ses greniers à mile (céréales) et de son cimetière aux coquillages, qui a la particularité d'avoir des tombes catholiques et musulmanes, sans oublier la rencontre avec le baobab sacré où les gens viennent faire un vœux. Un petit resto en musique/danse et un autre taxi pour se rendre chez Dominique à Fadial. J'ai rencontré cette femme en 2014 qui fait des confitures de mangues. Nous avons partagé 2 jours avec elle, étiqueté en clando (travail clandestin, chut !) les pots de confitures, pris l'apéro au pastis, eh oui;) mangé des tripes dans un resto encore clando... Hummmm !!
Un retour sur Dakar, et le lendemain matin, visite du lac rose. Tel un oasis situé entre la savane et la plage, il nous a permis de rentre visite aux hommes appelés "les forçats du sel" dur dur... Ce lac a gagné sa notoriété avec le rallye "Paris-Dakar". Nous avons d'ailleurs eu le plaisir de partir sur une des pistes ensablées de cette aventure, avant un retour sur Dakar.
Samedi soir dernier, départ de Guigui pour la France, snif !! Un bon charwama et du jus de gingembre pour fêter cette aventure!
A présent, je suis seule sur Dakar, enfin... pas vraiment, les dakarois sont collants mais pas méchants. Demain, je dois me rendre au monastère Keur Moussa, situé à 50 km de Dakar ou l'on peut écouter des chants religieux au son du djembé et de la kora.
Vendredi soir 22, je prends le bateau de nuit, (l'Aline Sitoe Diatta) pour la Casamance avec avec une arrivée samedi matin accompagnée des dauphins. Ici il fait très très très chaud .
A suivre !!

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Mercredi 20 janvier 2016 
 
Ma journée "Paul et Virginie"
 
En attendant de prendre le bateau vendredi soir, je me suis décidée aujourd'hui à rendre une petite visite à la pointe des Almadies, (Dakar) endroit que je ne connais pas vraiment !!
Et bien, surprenante journée ...
La pointe des Almadies est un cap rocheux du Sénégal, situé au nord-ouest de la presqu'île du Cap-Vert, elle est réputée pour pouvoir y prendre un bon verre de vin où y manger des fruits de mer, sans oublier le phare des Mamelles qui lui est situé sur cette même presqu'île à environ 4 km au sud-est de la pointe, et enfin la statue de la renaissance (structure monumentale en bronze sur la deuxième colline des Mamelles).
Après cette balade, je me suis arrêtée au village artisanal, et pris la décision de manger des moules dans une gargote située tout près du village et tant réputée... De plus, c'est pas le choix qui manque !!
Alors que je m'installais à ma table et que je commandais un verre de vin blanc, Paul lui me tournait le dos. Malgré ce dos, j'entame la conversation... Paul vient de France mais réside à Marrakech, (le monde est petit). Il a une entreprise de paysagiste sur le Maroc et il est venu à Dakar pour essayer de s'y implanter, mais pas facile... Comme entre temps, j'avais commander des moules, je lui propose de partager mon assiette. Nous avons fini la discussion à 15 h 30, partagé une autre assiette de coques et bu une bouteille de vin blanc.
Malheureusement toute histoire a une fin... Paul avait un rendez-vous et j'étais censée attendre son retour pour un café. Nous avons échangé nos mails et tel mais je n'ai pas attendu son retour...
Lors de notre conversation il m'a dit "c'est le mektoub" (mot arabe qui veux dire le destin) . Alors si c'est le destin et en attendant, merci Paul pour cette agréable compagnie et cette bonne bouteille de vin blanc si gentiment offerte. Et si c'est le destin... inch'allah !!
 
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Vendredi 22 janvier 2016 

 
Ma prière au monastère Keur Moussa
 
La veille, la "négoce" fut difficile avec un taxi pour me rendre à Keur Moussa, situé à 50 km au nord de Dakar. Après un accord passé avec mon chauffeur, je prenais le lendemain matin la route pour ce monastère.
Le monastère de Keur Moussa fut fondée à Keur Moussa, au Sénégal, le 28 juin 1961 par neuf moines de l'ordre de Saint-Benoît venus de Solesmes (France).
Cette abbaye fabrique depuis le début des années 1970 des koras, instruments de musique traditionnels d'Afrique de l'Ouest que les moines utilisent lors de leurs offices.
Une fois sur place, l'édifice ne paie pas de mine, mais les jardins y sont reposants, les endroits de recueillement impressionnants, sans oublier une petite visite des lieux de vie... Mais le plus beau, fut cette messe célébrée par le père Thomas, un blanc et ses moines qui jouaient du sabar, de la kora, du balafon.... En ressortant une paix m'a envahie !!
La suite de cette fin de journée sera de garder cette paix en arrivant sur Dakar. Pas facile car très bruyant...
Ce soir je prends la bateau pour la Casamance avec un premier arrêt sur l'île de Carabane...
 
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Lundi 25 janvier 2016

Ile de Carabane (Casamance)

Un paradis perdu en Casamance où je me trouve actuellement.

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27 & 28  janvier 2016

Elinkine (Casamance)

Après 2 jours sur Carabane, hier matin je prenais une pirogue pour Elinkine, Casamance. Une petite heure sur le fleuve Casamance et ma première nuit au campement villageois dans une case. Journée en compagnie de Djibril, avec visite en mobylette de la forêt et des forgerons. Belle rencontre avec ces pêcheurs très courageux !!


Seul les crabes violonistes avec une seul pince, n apprécient guère ma présence. Ici la vie est paisible !

Il y a des journées pleines d'imprévues. Après une visite chez le tisserand, une crevaison, je me suis retrouvée devant un bon plat sénégalais et une bonne bière. Fallait bien ça ;)

Un arrêt pour une courte pause déjeuner à Ziginchor avant une pirogue pour Affiniam où je dormirai ce soir... Je remonte vers le nord de la  Casamance tranquillement... Trop bon ce plat de crevette.

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Mardi 2 février 2016

Affiniam (Casamance) 

Cela fait 36 jours que je suis au Sénégal, et je pensai en avoir déjà pas mal vu. Mais "Luc" de ce petit village situé dans le Nord de la  Casamance saura me démontrer le contraire...
Au campement villageois où je suis hébergée j'ai eu le plaisir de faire sa connaissance, et sans regret.
Avec lui, ses explications et en vélo, j'ai découvert la forêt et ses multiples ressources... j'ai eu la chance de partager la vie des Diolas, participé à une messe et baptême, vu la construction d'une pirogue, découvert le barrage avec son passage de pirogues si particulier, mais aussi j'ai dansé à la fête du village.... et quelle fête !!
Ici la vie est pleine de richesses et partages et ça... j 'adore !

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Mardi 9 février 2016
 
Ma journée à Ziguinchor
 
Arrivée sur Ziguinchor, j'ai passé la journée et la nuit dans cette ville anciennement coloniale. Pas sûre de revenir ici, alors un peu de tourisme...
Les maisons coloniales semblent ressurgir du passé et ses jardins si magnifiques donnent envie de si arrêter... A l'époque du tourisme abondant, on y venait d'Europe trouver la douceur et comme on dit ici "voir Ziguinchor et la Casamance s'impose".
Pourtant les rues de la ville si bien aérées, ne sont pas un long fleuve tranquille... Pendant ma balade une femme m'abordera pour du lait et du riz... comment refuser une telle demande ? Ce n'était pas de l'argent qu'elle voulait, alors je n'ai pas hésité une seconde...
Le lendemain matin, je partais pour Baïla puis Kabadio, situés à quelques kilomètres de la frontière avec la Gambie.
Pas un départ sans passer par ce restaurant du nom de "Le walkunda" en plein cœur de la ville, avec son jardin tropical et en compagnie de ce lézard. Un endroit super ! Merci le routard !
Ici les haricots verts ne sont pas trop présents mais les fruits sont en abondance.
"La Casamace c'est le grenier du Sénégal "
 
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Samedi 13 février 2016
 
4 jours entre Cap Skirring - Balïa et Kabadio 
 
Cap Skirrine, rien à voir... rien à dire ! Beaucoup à vendre ou à louer,  la crise est là. Mon rituel crevettes, belle plage, quelques huitres grillées au feu de bois le soir et... tous ses toubabs qui donnent envie de vomirrrr !
Baïla, située entre Bigniona et Abéné...
Fatiguée ce matin, et c'est toujours en taxi que je me suis rendue au campement villageois. Babou, le gérant, m'a accueilli avec des bananes, pas commun !
Après avoir récupéré ma case, sans perdre de temps, une superbe visite de la mangrove mais surtout, à cet homme "Abbas" : il est pisciculteur dans les bolongs. Rare dans un endroit comme ça ! Personnage très intéressant... Avant d'être pisciculteur il était prof de philo. Il n'en n'avait rien dit lors de notre discussion. Quand Babou m'a expliqué son histoire, j'ai mieux compris la profondeur des explications données, mais surtout, l'histoire des 4 français disparues en Casamance en 1995 et qui le hante jour et nuit.
Puis chez Babou, un rituel 3 thés (le premier amer comme la mort, le deuxième sucré comme la vie et le dernier doux comme l'amour).
Le lendemain, les pieds dans la vase et une balade en pirogue, la vraie cette fois ci, celle où tu rames... et oui cela existe encore !!
2 jours après direction Kabadio... Kabadio, quelle histoire !!
Située à côté d'Abéné, à 5 kms de la Gambie et toujours dans le nord de la Casamance, je suis arrivée sur le campement villageois en djakarta... quelle maitrise de cette machine sur le sable ils ont les sénégalais ...
Sur ce campement l'accueil est étouffant, le vin de palme et j'en passe... a fait son effet sur le gérant. Ce qui fera que je n'y passerai qu'une nuit et que j'éviterai Kafoutine et même cet homme si entreprenant.... Pas bonne réputation Kafoutine (drogue, alcool...).
Malgré que j'ai dormi dans une case sur pilotis, pendant la nuit les souris auront raison de mon sac à dos !!
La fatigue depuis un certain temps a pris le dessus et le manque de vigilance se fait sentir... je laisserai en souvenir dans ces transports... ma seule veste chaude pour le soir ! pas grave, j'ai fais certainement un heureux ce jour là !!
 
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 Petit retour obliger en France mais très prochainement... (la région Bassari ) Je n'attends que ça !!
Pour vous faire patienter, petite vidéo personnelle des bons moments passés sur ma route sénégalaise !
 
 

 


Dans quelques jours, je serais de nouveau au Sénégal, dans la région Bassari. En regardant cette vidéo, je suis déjà toute excitée !!
 
 
 



 
Avant tout un peu de géographie et d'histoire :
 
Elle bénéficie d’un climat tropical sec, avec une moyenne pluviométrique annuelle supérieur à 1000 mm, réparti sur une saison des pluies qui dure de fin mai à début novembre.
 
C'est une région de collines sur la frontière entre le Sénégal et la Guinée, plus précisément dans une zone située à l'Est de Youkounkoun, à l'Ouest de Kédougou et au Sud du fleuve Gambie. Côté sénégalais, le pays Bassari est inclus en quasi-totalité dans le territoire du Parc national du Niokolo-Koba. Côté guinéen, certains villages ne sont accessibles qu'à pied ou en deux-roues. Cet isolement explique en partie le fort maintien des traditions au sein de la population Bassari.
 
Depuis Kédougou, on peut voir en effet les premiers contreforts du Massif du Fouta-Djallon qui s’étend à la Guinée voisine. Massif considéré comme étant le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest ; La plupart des grands fleuves dont le Niger, le Sénégal et la Gambie y prennent leur source.
 
De part son histoire et sa position géographique, la région de Kédougou est également un carrefour ethnique regroupant des populations peulhs, bassaris, bediks malinkes, soninkés, dialonkés... Une diversité qui contribue à donner un intérêt considérable à cette région.
 
Elle a une vocation principalement agricole ; contrairement au reste du Sénégal, la pluviométrie plus abondante permet des cycles de productions agricole (Riz, Mais, sorgho, mil, fonio…) plus important même s’ils restent à petite échelle dans le cadre d’exploitations familiales. C’est aussi une zone qui abrite de nombreuses espèces fruitières forestières dont le Manguier, la Karité, le néré, le palmier… dont les usages sont particulièrement important pour les populations locales.
 
 
Samedi 4 juin 2016
Retour et fin sénégalais
 
Cela fait maintenant 2 ans que j'ai découvert ce pays et ses 14 régions...
 
Bien sur, je n'ai pu tout faire, et fallait bien commencer par la plus importante, Dakar, puis Thiès, Fatick, Saint-Louis, Kaolock, Ziginchor, Matam, pour finir prochainement sur la région de Tambacounda et Kédougou. (Bassari et Bédik)
 

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Les hommes aux masques (cliquez sur la photo pour agrandir)

 
J'ai pu aussi découvrir certaines ethnies bien différentes les unes des autres : les Wolofs, les Sérères, les Peuls, les Maures, les Mandingues, les Diolas et prochainement, les Bassaris et Bediks.
Au Sénégal, les ethnies sont nombreuses sur un territoire restreint et l'on distingue des sous-groupes à l'intérieur de plusieurs d'entre elles.
 
C'est à par les chemins de randonnées où en 4x4 que je vais découvrir de nouveaux les charmes de ces deux régions. Les haltes dans les villages me permettrons de mieux comprendre cette population qui vit "HORS DU TEMPS" et qui préservent ses rites initiatiques et ses cérémonies traditionnelles.
 
Ce sera l'occasion pour moi de découvrir la flore diversifiée et préservée de cette région : l'arbre à karité, le bois d'ébène et les variétés de plantes médicinales qui sont à l'origine de notre pharmacie occidentale...
 
Samedi 4 juin, je serais de nouveau sur ce pays pour une dernière découverte !!
 
A SUIVRE SUR LA PAGE " SUITE ET FIN BASSARI ET BEDIK"

 

07:44 Publié dans Afrique | Lien permanent |  Facebook | | | | Pin it!

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